Destination voyage : La République de Guyane
Le nom Guyana se traduit par « terre des nombreuses eaux ». Il s’agit d’un pays merveilleux et intact, avec l’une des plus grandes jungles contiguës du monde. Les singes hurleurs rouges et les aras écarlates chantent le long des rivières, et les caïmans noirs, grands parents des crocodiles, glissent doucement dans l’eau. Les voyageurs qui ont de la chance peuvent apercevoir un jaguar endormi.
La langue officielle est l’anglais, mais les habitants parlent également un créole musical qui est basé sur l’anglais mais qui a sa propre grammaire. Moins de 800 000 personnes vivent dans ce pays peu peuplé, dont 90 % sont concentrées le long de la côte, ce qui rend la jungle pratiquement vide idéale pour des vacances aventureuses.
La Guyane n’est pas un pays hispanique en termes de culture. Au contraire, de nombreuses fêtes guyanaises, ainsi que divers plats et folklores, ont une saveur caribéenne. Le Guyana se distingue également des autres anciennes colonies par son importante population amérindienne, ainsi que par sa communauté indienne orientale, qui partage des liens culturels avec Trinidad. Le cricket est un sport populaire en Guyane, et le pays peut se vanter d’avoir une équipe de première classe.
Le 23 février, Mashramani, souvent appelé Mash, commémore la fondation de la république du Guyana. Cette grande fête annuelle est marquée par des défilés, de la musique steel drum, du calypso et des concours de masques. Mashramani signifie « bien fait », et ce festival est sans aucun doute l’événement le plus important de la Guyane. Holi et Diwali sont tous deux des jours fériés officiels en Guyane, et tous deux sont largement observés.
Les fleuves de Guyana commencent au sud et coulent vers le nord entre d’anciens tepuis, des mesas connues comme les « habitations des dieux ». Les chutes de Kaieteur, presque cinq fois plus hautes que les chutes du Niagara, sont le résultat du tepui de Kaieteur. De nombreux autres tepuis s’élèvent de la savane et de la jungle, d’énormes escarpements de grès qui se détachent de façon spectaculaire sur le feuillage luxuriant en contrebas. Chaque plateau isolé est une île écologique, certaines avec des broméliacées et des orchidées, d’autres avec des formations rocheuses énigmatiques, des grottes profondes en quartzite ou des dolines insondables.
La rivière Essequibo, la rivière Courtayne, la rivière Demerara et d’autres rivières et ruisseaux offrent un moyen de transport à travers la Guyane, tandis que de nombreux ruisseaux sont interrompus par des chutes d’eau. Voyager d’est en ouest n’est pas facile, surtout dans un pays où de nombreuses autoroutes doivent encore être construites. Dans le même temps, la jungle est restée intacte et non divisée en raison du manque d’infrastructures. Voir ce lien sur le visa Guyana
L’écologie de la Guyane doit être préservée.
Les Hollandais ont été les premiers à modifier l’écosystème de la Guyane en récupérant des terres sur la mer en créant des polders. Cette région est actuellement la terre agricole la plus riche de la Guyane, nourrissant la population et fournissant des devises étrangères. Les polders restaurés, en revanche, sont sujets aux inondations, et des marécages se sont formés entre eux et les terres intérieures.
Lorsqu’on enlève des terres pour récolter des feuillus, extraire des diamants ou de la bauxite, les forêts de feuillus de Guyane poussent sur des collines de sable et d’argile qui se désagrègent rapidement. Malgré cela, la jungle est presque intacte, en partie grâce à la faible population et en partie grâce au tourisme.
L’écotourisme est essentiel à la préservation de la forêt tropicale en Guyane. Des sociétés commerciales font déjà des offres pour des terres sans retour évident. L’argent des touristes contribue à l’économie du Guyana, qui est l’une des plus pauvres d’Amérique du Sud, et aide à protéger la nature et ses habitants.
Une faune impressionnante
Le Hoatzin est l’oiseau national du Guyana. Avec ses yeux marrons dans un visage chauve et sa crête de plumes couleur rouille, c’est un oiseau à l’allure étrange. Sa relation avec les autres oiseaux est un point de discorde entre les biologistes. Il vit dans les zones humides et les rivières de Guyane, se nourrit de fruits et de feuilles et émet une odeur nauséabonde pour éloigner les prédateurs. Il est aussi assez intelligent pour avoir un goût horrible, donc il n’est pas en danger.
La jungle, par contre, est l’habitat naturel du jaguar exquis. Il peut exister dans une variété d’habitats, bien qu’il préfère l’écologie de la jungle qui occupe plus de la moitié de la Guyane. Il peut y poursuivre ses proies, et on peut aussi l’observer se prélasser ou nager, un passe-temps que ce chat solitaire adore. La population de jaguars diminue dans d’autres parties du monde, principalement en raison de la fragmentation et de la perte d’habitat, bien que la forêt tropicale du Guyana soit restée relativement intacte jusqu’à présent.
La Guyane abrite également une variété d’autres animaux peu communs. Le dragon de la forêt amazonienne, les fourmiliers géants et les boas arboricoles y vivent tous. Avec une envergure de 2,5 mètres, l’aigle harpie est le plus grand aigle des Amériques. La loutre de rivière peut atteindre 1,80 m de long, tandis que le caïman noir peut atteindre 22 m de long. On l’appelle « le loup de la rivière ». L’énorme anaconda peut mesurer jusqu’à 10 mètres de long et mange des jaguars.